Depuis le début des années 90, la Mongolie est passée d'une économie planifiée à une économie de marché.
Elle a rejoint l'OMC, l'Organisation Mondiale du Commerce en 1997.
L’économie mongole s’appuie essentiellement sur l’élevage, base de la culture mongole traditionnelle.
Un tiers des Mongols sont des nomades, qui vivent de l'élevage.
On compte désormais 41 millions de têtes de bétail en Mongolie, dont 14,8 millions de moutons, 15,4 millions de chèvres, 2,7 millions de chevaux, 2,1 millions de bovins et 253 500 chameaux.
Grâce à eux, la Mongolie est exportatrice de produits d'origine animale : viande, laine et poils d'animaux, dont le cachemire (1er producteur mondial, 2e ressource nationale après le cuivre).
La Mongolie est riche en ressources naturelles (cuivre, molybdène, fluorine, tungstène), en gisements de pierres précieuses et semi-précieuses et en or. On y trouve aussi du charbon et de l’uranium.
Grâce à ses ressources naturelles, la Mongolie a attiré de nombreux investisseurs étrangers jusqu'en 2011.
La plus grande partie des investissements directs étrangers ont été absorbés par le secteur des mines.
L’économie mongole a ainsi connu une croissance soutenue depuis 2002 (17,5% en 2011), essentiellement due à la hausse du cours des matières premières, stimulée par la demande chinoise.
Dans le désert de Gobi, le géant anglo-australien Rio Tinto, allié au canadien Ivanhoe, démarrera en 2013 l'exploitation commerciale de ce qui devrait être à terme la plus grosse mine de cuivre au monde.
Selon eux, Oyu Tolgoi contiendrait 30,2 millions de tonnes de cuivre, mais aussi 1 430 tonnes d'or. En vitesse de croisière, cette mine génèrera à elle seule un tiers du PIB de la Mongolie !
Mais des désaccords entre Rio Tinto et le gouvernement Mongol ont reporté la deuxième phase de ce projet.
L'investissement étranger direct a baissé fortement depuis 2011, et en 2014 la croissance était de 7,8%, avec des prespectives en baisse pour 2015.
L'impact sur la monnaie nationale a été fort, et l'inflation a grimpé à 13% en 2014.